6 étapes pour prendre des (bonnes) décisions!

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Dans son livre, La conviction de diriger (dont je ferai bientôt la recension), Al Mohler liste 25 principes caractéristiques d’un leader. Parmi elles, Mohler considère que le leader est quelqu’un qui prend des décisions et que les leaders efficaces « se distinguent des autres, car ils sont à la fois courageux et compétents dans la prise de bonnes décisions jour après jour. » (p. 153)

Ce qui détruit les organisations

Fidèle à son style tranché et sans langue de bois, Mohler met en garde sur les raisons qui pourraient nuire aux organisations, entreprises ou Églises. Concernant la prise de décision, le danger est double: (1) l’organisation est en danger quand de mauvaises décisions sont prises mais encore (2) quand les leaders refusent de prendre des décisions. L’immobilisme détruit le leadership.

6 étapes pour prendre des bonnes décisions

Mohler déplore le fait qu’on ne sait souvent pas comment les leaders qui nous ont précédés prenaient leurs décisions. Bien sûr, la logique et la raison sont impliquées, mais il y a plus que ça. L’instinct, les émotions, l’intelligence ou encore la mémoire font de nous des êtres complexes. Mais l’auteur dégage tout de même cinq étapes pour nous aider dans notre prise de décision.

D’abord, dit-il, il faut se demander s’il faut vraiment prendre une décision. Parfois, mieux vaut ne pas entamer un processus de décision s’il n’y a pas lieu. Mais lorsque le cas se présente, Mohler conseille de:

1. Définir la réalité

Connaitre le cadre de la prise de décision aide le leader à savoir où il va, de qui il a besoin de s’entourer, de mesurer les conséquences et d’anticiper les paramètres.

2. Définir les options

Trancher, c’est choisir une option plutôt qu’une autre. Mais pour savoir si on a choisi la bonne, il faut d’abord être conscient de toutes les options possibles. S’entourer d’avis externes peut être utile, ce qui permettra une recul que le leader n’a peut être pas, ou moins. Parfois, une option semble se dégager, mais Mohler nous conseille de ne pas sauter les étapes suivantes.

3. Analyser

Le leader doit se demander quelles options sont les plus utiles? Quelle option correspond le mieux à la mission et la vision de l’organisation? À ce stade là dit l’auteur, il faut impérativement filtrer les options à travers le filtre de la foi et des convictions. Si l’option va à l’encontre des valeurs défendues, l’organisation se compromet. Certaines options ne doivent même pas être considérées.

4. Prendre du temps de réfléchir

« Cette étape ne se mesure pas en temps, mais en activité mentale. » On récapitule les étapes précédents en s’assurant de n’avoir rien oublié. On sonde son cœur pour savoir si on est en paix. Si tout est bon, on passe vite à la cinquième étape.

5. Prendre la décision et en tirer le meilleur parti

Il faut ensuite prendre la décision et s’y attacher, en sachant que son nom y est attaché. Il faut être déterminé à vivre avec les conséquences de nos décisions.

6. Réexaminer la décision et en tirer des leçons

La responsabilité du leader dépasse la prise de décision. Le leader tirera des leçons des décisions prises, bonnes ou mauvaises, ainsi que du processus qui l’a mené à telle décision. Chaque prise de décision est alors enrichie de toutes les précédentes.

À la fin, il faut que le leader chrétien se souvienne que le verdict rendu sur notre leadership sera livré par Dieu lui-même. Que cela nous pousse à mener notre leadership pour la gloire de Dieu!

Matthieu Giralt

Matthieu Giralt est cofondateur du ToutPourSaGloire.com. Il est pasteur dans l’Est de la France. Il est titulaire d’un DNSEP de l’École des Beaux-Arts de Bordeaux, et d’un Master de recherche de la Faculté Jean Calvin. Il est le mari d’Alexandra, ils ont deux fils.

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