Pour répondre à cette question, j’ai repris deux extraits de la Confession de foi Réformée Baptiste de 1689.
Ch. XIX .4 – Le libre arbitre
Quand Dieu convertit un pécheur, et le fait passer dans l’état de grâce, il le libère de son esclavage naturel au péché (Col 1.13 ; Jn 8.36), et par sa grâce seule, il le rend capable de vouloir et de faire librement ce qui est spirituellement bon (Ph 2.13). Néanmoins, en raison de la corruption rémanente, il ne veut ni parfaitement ni uniquement ce qui est bien, mais il veut aussi ce qui est mal (Rm 7.15, Rm 7.18-19, Rm 7.21, Rm 7.23).
Ch. XIII .2 – La sanctification
Cette sanctification est opérante dans l’homme tout entier (1 Th 5.23), bien qu’elle demeure imparfaite durant cette vie. Dans tous les aspects de cette vie demeurent des restes de corruption (Rm 7.18, Rm 7.23), qui donnent lieu à une guerre continuelle et implacable : la chair, en ses passions, s’oppose à l’Esprit, et l’Esprit à la chair (Ga 5.17 ; 1 P 2.11).